Les candidats bardés de diplômes ne sont pas assurés d’avoir les meilleurs postes. Les recruteurs préfèrent porter leur choix sur les personnes qui ont les qualités requises pour le poste. C’est en effet le critère jugé primordial par 60% des recruteurs français interrogés par IDC pour Conerstone, un chiffre également partagé au niveau européen. Les études suivies n’arrivent qu’en 3ème position, avec 32% de réponses. Les recruteurs français se démarquent de leurs confrères européens, qui sont plus pointilleux sur les diplômes affichés sur le CV, que 41% jugent essentiels.
Les recruteurs orientent aussi en second lieu leurs choix en fonction de l’aptitude des candidats à résoudre un problème lors d’un test (36% en France, 38% en Europe). Les entreprises, soucieuses de vérifier que le candidat possède bien les compétences spécifiques pour le poste, n’hésitent plus à les mettre en situation et à évaluer leurs performances face à des situations qu’ils devront rencontrer dans leur futur poste.
Les références et les réalisations passées sont également prises en compte par 29% des recruteurs français et 28% de leurs confrères européens.
Les candidatures internes sont privilégiées
Quand il s’agit de trouver les personnes qui vont postuler, les recruteurs mobilisent plusieurs sources. Ils privilégient les candidatures internes (47%). “Si l’on tient compte des études de 2016 et de 2017, on relève que la France affiche constamment des niveaux de mobilité interne plus élevés que la plupart des autres pays européens”, précisent les auteurs de l’étude. Ce qui présente le double avantage de déjà connaitre le candidat- et de minimiser le risque d’erreur, mais est aussi une source de satisfaction parmi les collaborateurs qui ont ainsi des perspectives d’évolution.
Les entreprises françaises font également appel aux agences de recrutement (46%), aux sites d’offres d’emplois (44%) mais aussi aux réseaux sociaux (43%).